Élève 1 :

Madame, t’es icitte avec ton bébé!

Élève 2 :

T’es venue nous voir.

Jessica :

J’parle souvent d’vous autres à mon p’tit bonhomme. Y avait hâte de vous voir.

Voix hors champ de Jessica :

Je suis en congé de maternité, mais j’avais promis aux élèves avant d’partir que je viendrais les voir. Tout au long de ma grossesse, je leur ai parlé de mes valeurs pour mon enfant, de l’importance du français. Des fois, il faut profiter des affaires qui nous arrivent pour les pousser à penser à plus tard.

Élève 3 :

C’est le beau Félix-Antoine!

Élève 2 :

Tu dois être tellement fière!

Élève 4 :

C’est un beau nom, Madame.

Jessica :

Merci. Tu sais Félix-Antoine, t’as des parrains et des marraines qui pensent à toi…

Jessica :

Et vous, ça sera quand le prochain ou la prochaine à avoir un bébé ici?

Élèves :

Parmi nous autres?

Élève 2 :

J’adore les enfants là, mais pas avant ben plus tard.

Élève 4 :

Oui, beaucoup plus tard!

Jessica :

Je sais, c’est difficile à imaginer, hein? Quant à moi, ça faisait déjà un bon bout de temps que j’voulais fonder ma propre famille. Et maintenant j’y suis!

Élèves :

Bye!

Jessica :

Bye!

Enseignante :

Ah, j’suis contente qu’elle a pu venir vous voir aujourd’hui. J’ai pensé qu’on aurait pu lui faire une surprise, un p’tit projet de classe. Y a-tu quelqu’un qui a des idées?

Élève 1 :

On pourrait lui signer une carte.

Enseignante :

Euh, plus spécial que ça… Vous avez tellement des idées originales d’habitude.

Élève 2 :

On pourrait écrire à Félix-Antoine au lieu de madame!

Élève 4 :

On pourrait lui souhaiter des bonnes affaires.

Élève 5 :

Des affaires qui feraient plaisir à madame Jessica.

Enseignante :

Oui, c’est génial. Faisons des groupes selon les moments de la vie du petit Félix-Antoine… Je vous donne un âge et vous réfléchissez à trois choses que vous espérez pour lui à cet âge-là.

Jessica :

Je suis très touchée par tous les souhaits que les élèves ont faits à mon p’tit bonhomme. Et je vais partager ça avec lui quand il sera plus vieux.

Et pour les élèves, j’suis certaine que ça leur a permis de réfléchir à leur avenir. Même s’ils ont de la difficulté à l’imaginer, ils vont être parents eux aussi. J’pense que c’était une belle occasion pour eux de réfléchir à tout ça. Si c’est bon pour mon Félix-Antoine, ils vont se souvenir que c’est bon pour leur enfant aussi.

FIN